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L'été venu, des nuées de vacanciers se ruent vers
la plage ou la forêt pour créer des villages de tentes,
de roulottes et autres campements précaires qui leur permettront
de vivre pour un moment des conditions de vie primaires. Ces expériences
ne dureront que quelques jours ou au plus quelques semaines et chacun
sera heureux de rentrer dans sa banlieue pour y pratiquer le camping
de chars. Communément appelés abris-tempo pour
abris temporaires, ces structures de plastique transparent destinées
à abriter les voitures sont devenues un élément
commun de l’architecture et de la culture banlieusarde. Dans le
cadre de l’événement TENT’ART, un circuit
d’interventions multidisciplinaires in situ produit par le centre
d’artistes Vaste et Vague, à Carleton en Gaspésie,
j’ai voulu poser un regard coquin sur cet élément
de l’architecture contemporaine.
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